Rectangle à coins arrondis:

LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Actions spécifiques, Gestion des clients devant les bars: Service de boissons sur la voie publique

 Question au Maire de Paris et au Préfet de police de Paris déposée par l’élu du 13è Yves Contassot

et les éluEs du groupe écologiste de Paris  pour la session des 19 et 20 mai 2014 du conseil municipal

 

 

 

 

 

 

Avril 2015 : un an après, rien n’a bougé !

Nous réagissons !

 

LA VILLE N’AGIT TOUJOURS PAS POUR PROTÉGER LES RIVERAINS DES DÉRIVES DE LA NUIT

Yves Contassot avait porté devant le Conseil de Paris, une question visant à ce que soit compensée l’annulation de l’arrêté préfectoral de 2011 qui interdisait de vendre de l’alcool à emporter et d’en consommer sur la voie publique, hors cadre des terrasses autorisées.

Un an après, nous constatons que la question la discussion s’est évaporée dans les limbes.

Toute l’attention des élus a été reportée sur la perspective d’un rapport sur les terrasses à Paris que son Inspection générale doit établir. Demandé par le groupe Vert, il a été décidé à l’automne 2014.

 

Nous attendons d’une certaine manière ce rapport avec impatience, mais aussi avec une certaine perplexité; Il faut rappeler qu’un rapport avait, en janvier 2004, critiqué la politique de la Ville de Paris sur tous les fronts (organisation administrative, cohérence des règles et absence de sanctions pour les faire respecter). Mais il a ensuite été mis au fond d’un tiroir. Alors, que penser de la décision de la Ville aujourd’hui.

 

Pour y siéger en tant que représentant du Réseau « Vivre Paris ! », nous voyons que les conditions dans lesquelles le conseil de la nuit créé par A. HIDALGO a démarré et oriente ses travaux ne sont pas du tout rassurantes. Pour l’instant, aucune preuve tangible d’une réelle volonté politique de protéger les riverains contre les dérives de la nuit parisienne et, pour cela, de tout simplement faire appliquer les réglementions applicables.

Un an après l’élection de Mme HIDALGO, on a encore l’impression que les « Pierrots de la nuit » [clowns, mimes et autres qui viennent quelques minutes de temps en temps inciter la clientèle des établissements au calme , avec en complément l’intervention de quelques autres personnes qui parlent aux patrons d’établissements] vont continuer de peser sur les finances publiques [plus de 500 000 euros depuis leur création en 2011], alors qu’ils ne parviennent à aucun résultat [quoiqu’ils en disent dans leur auto-évaluation qu’ils voudraient bien faire passer pour une véritable évaluation] et qu’ils avaient, à l’origine, été présentés comme une simple expérimentation . Si cela réjouit sans doute au moins l’un ou l’autre de leurs sponsors privés [car, outre les subventions publiques, ils sont financés par les professionnels de la nuit et autres parties prenantes à l’économie de la nuit, parmi lesquels la société Kronenbourg], nous, cela nous inquiète et pas qu’un peu … Il faut nous comprendre : cependant que les graphiques enregistraient entre 60 et 90 dB(A) dans notre quartier, les « Pierrots de la nuit » ont établi et transmis aux autorités municipales et de police un « rapport » osant dire que notre quartier était apaisé et que sa fréquentation avait baissé.

 

NOS DEMANDES EN AVRIL 2015 :

1. Un arrêté préfectoral pour  empêcher que la voie publique se transforme en bar-debout-dehors la nuit :

Les mesurages sont une référence objective à partir de laquelle notre association a, en avril 2015, officiellement demandé au Préfet de police de Paris qu’il rétablisse un arrêté, notamment en s’appuyant sur les mesurages de bruit faits depuis plusieurs mois et en soulignant que l’évidence du lien entre ces nuisances sonores et le phénomène de vente massive d’alcool à emporter et de consommation sur la voie public.

Nous avons demandé à notre Maire, J. COUMET, de nous appuyer dans cette démarche.

 

2.  Des dispositifs de prévention des nuisances :

Nous demandons, en effet, que des dispositifs de prévention des situations de nuisances soient instaurés. Par exemple : visite préalable à l’ouverture des établissements pour vérifier la conformité, remisage des terrasses à 22H00, formation sérieuse des exploitants).

Le tout évidemment sous le contrôle d’agents assermentés et formés adéquatement de la Ville ou de la police.

 

3. Des sanctions modulées vis-à-vis des établissements récalcitrants :

Nous demandons aussi que le suivi méthodique des pratiques des établissements conduise à des sanctions dissuasives pour ceux qui résisteraient à respecter leurs obligations.

Nous prônons une approche pragmatique et diversifiée des sanctions : au-delà des fermetures administratives temporaires, la suspension des autorisations de terrasses, l’obligation de fermer l’établissement plus tôt que 02H00 etc...

 

4. Un mesurage « Bruitparif » sur la durée :

Nous demandons aussi un mesurage par « Bruitparif » pour compléter ceux dont nous disposons et suivre l’évolution que permettraient la mise en œuvre de différentes mesures visant à faire respecter les réglementations prévues pour faciliter le « vivre ensemble » et ainsi promouvoir le respect de son voisinage.