Rectangle à coins arrondis:

LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Nos actions auprès de la Mairie de Paris :

L'après EGN : on n'avance pas vraiment et on pourrait même reculer

 

Dès janvier 2011, le Réseau "RVP !" a expliqué ses réticences à l'égard d'une politique de la Ville favorable au développement des activités nocturnes : approfondissement de son argumentaire et réponse à ce que M. Peninou a affirmé lors du débat nocturne des EGN : lettre à M Peninou / -Réponse de M Peninou


On n'avance pas lors des comités de suivi, ou si peu :

 

28 Juin 2011, 1er comité de suivi :  une réunion de suivi bien décevante

 

- Voir le communiqué du réseau "Vivre Paris !"

- Cela n'avait été ni prévu ni annoncé préalablement, mais la Ville a invité un 3ème interlocuteur situé à la Butte aux Cailles dans ce comité de suivi. C'est la nouvelle association des commerçants qui s'est constituée après l'arrêté préfectoral interdisant la consommation d'alcool sur la voie publique. Son représentant fait partie des établissements qui pratiquaient la vente à emporter pour consommer dans la rue à outrance. Assigné par des copropriétés victimes de nuisances sonores importantes qui n'avaient pu obtenir satisfaction amiablement, il avait été condamné pour trouble anormal de voisinage par le tribunal de grande instance de Paris le 28 février 2006 (RG 03/18799) et n'a jamais répondu à la demande que lui avait adressée notre association d'employer un modérateur pour inviter ses clients venant fumer dans la rue n'aient un comportement tapageur.

 

JUIN 2012 : autre réunion décevante

 

Certes, il y a eu un progrès car la Ville a délivré certains documents rendant compte de ses actions.
Mais l'autoévaluation du dispositif des "Pierrots de la Nuit" a du mal à convaincre de l'intérêt de l'importante dépense budgétaire.

Le dispositif des correspondants de nuit semble être efficace sous l'aspect prévention de la délinquance, mais les moyens sont si réduits qu'il n'a aucun effet sur les tapages dans nos quartiers dits "festifs".
Le dispositif sur la prévention des addictions est tout à fait estimable, mais là encore, cela ne touche pas à la façon d'obtenir que les patrons des bars et autres établissements de loisirs nocturnes prennent les mesures qui s'imposent pour éviter les nuisances de leur clientèle.

La Ville ne manque pas une occasion de faire savoir qu'il ne faut surtout pas penser que la répression est une solution. Ah ? Pourtant, quand il s'agit de nous faire ravaler nos façades, les arrêtés d'injonction battent leur rythme avec menace de faire réaliser le travail par une société choisie par la Ville, le tribunal saisi se chargeant de faire payer la copropriété.

Mais les riverains doivent patienter sans délai pour que la régulation de la nuit parisienne se produise.
Le Maire de Paris l'a encore répété lors de son compte rendu de mandat sur "La nuit parisienne" du 2 octobre 2012.

En réalité, ce que nous demande la Ville, c'est d'accepter que la réglementation sur le bruit qui est dans le code de la santé publique et le code de l'environnement régresse.

l le fait sous le prétexte de la médiation, ce qui est une tromperie : la médiation consiste à faire appliquer les règles démocratiquement établies par nos institutions (lois et règlements en font partie), mais par des voies non judiciaires.

Ce qu'on nous propose, c'est une sorte de concertation locale prenant acte de la régression. Peu importe que les élus protestent de ne surtout pas avoir l'intention de faire un "zonage" des quartiers festifs. De fait, c'est ce qu'ils veulent tout en tentant de culpabiliser les victimes des nuisances, selon eux rigides et incompréhensives de l'époque quand elles réclament la mise en ouvre des règles nationales.
Une fois qu'ils auraient obtenu ces concessions "concertées", l'affaire pourrait remonter au Parlement.

Une réunion de comité de suivi des EGN s'est tenue en décembre 2012

 

On y a appris que la Ville refuse de considérer que les résultats Bruitparif obtenus rue Jean-Pierre Timbaud (Voir page "municipalité) puissent constituer une preuve suffisante de ce que les seuils définis par l'OMS pour un repos réparateur sont aussi dépassés dans d'autres quartiers notoirement "festifs".
Il n'est pas pour autant envisagé de multiplier de tels mesurages autrement qu'à doses homéopathiques.
Une alerte a été donnée par les Pierrots de la Nuit sur le durcissement des réactions des auteurs de tapages dans certains quartiers, dont Jean-Pierre Timbaud, confirmée par le collectif de ce quartier. C'est sans doute une des raisons qui sous-tend la mobilisation des efforts sur ce quartier.

La Ville considère que l'augmentation des transports publics la nuit est un facteur d'apaisement des nuisances (d'augmentation du potentiel de la fréquentation du centre ville aussi, de même que de centralisation à outrance à contrecourant de l'idée du Grand Paris)

.Rien de plus précis sur les remèdes offerts aux habitants des quartiers où la ville contribue à promouvoir la festivité sans se préoccuper autrement que par des mots de savoir si elle est ou non tapageuse.

Suite…..