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LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Actions spécifiques, Gestion des clients devant les bars: situation inchangée en avril 2017 :

 

 

 

 

Nous répliquons les mêmes observations que celles publiées en janvier. Les actions récentes de la DPSP et de la DU que nous avons voulu saluer dans notre article de janvier auront été absolument dérisoires s’il continue d’en aller ainsi.

 

Les nuisances

Les terrasses débordent partout, celles dont le mobilier dépasse à lui seul le périmètre autorisé restent en place, sauf quelques établissement , dont « Des crêpes et des Cailles », « Du bouche à Oreille », « Le Tandem », L’Oisivethé »,, « Le Mêlécasse » au 12 rue de la Butte aux Cailles, qui a modifié la disposition de son mobilier et nous lui en savons gré.

Pourquoi pas les autres ? Pour quoi ‘La Taverne de la Butte » ne fait-elle pas l’objet d’une surveillance particulière ? Pourquoi certains établissements continuent-ils d’avoir un mobilier qui, à lui seul, occupe tout le périmètre autorisé, ce qui fait que dès qu’un client s’installe, l’exploitation déborde, comme notamment « Le Soyouz », « L’espérance », « Les Tanneurs », « Le Diapasone », « Le Merle moqueur », « Chez Michel » ?

 

A quoi s’ajoute la consommation en dehors des terrasses autorisées :

Þ On voit de plus en plus fréquemment des consommateurs avec des verres en verre, ce qui est rigoureusement interdit.

Þ La consommation dans des gobelets plastiques représente sans doute une part majeure du chiffre d’affaires de la plupart des bars : ils sont des centaines devant les établissements et dans leurs environs à consommer aussi bien en semaine que le week end.

Ces clients des bars - parfois inconsciemment sans doute—se croient apparemment seuls au monde et s’esclaffent, voire crient à l’envi.

Ceux qui devraient faire office de responsables des établissements ne se manifestent que pour servir le client et, sans précautions pour ceux qui voudraient dormir, ranger les terrasses à la fermeture à 02H00, juste après avoir servi quelques grands gobelets de bière aux clients qui ont peur de manquer pour le reste de la nuit. Mais ces prétendus responsables des bars et leurs employés, on ne les voit jamais intervenir pour faire baisser d’un ton à leurs clients.

 

La musique amplifiée recommence à envahir la voie publique de ses décibels, notamment aux abords de « La Taverne de la Butte », « Le diapason » et « Chez Michel », « Le Sputnik » aussi parfois.

 

L’absence de réaction des responsables publics face à cette pollution sonore

Aux dernières nouvelles, aucun représentant desdits prétendus responsables d’établissements ne voudraient plus siéger au conseil de suivi de la charte de la vie nocturne.

Le maire du 13è, Jérôme COUMET et son adjointe au commerce et référente nuit Nathalie LAVLLE, n’ont toujours fait au retour à notre association concernant notre propre décision de rallier ce comité de suivi en novembre.

Pourtant, le maire ne peut pas rester inactif face à cette situation qui montre l’impossibilité actuelle d’apaiser le quartier par le biais de la charte de quartier. En toute logique, il devrait sanctionner les bars par un soutien à un arrêté visant à interdire la vente d’alcool à consommer sur la voie publique en dehors des terrasses autorisées.

 

Quant aux autres autorités publiques, Ville de Paris via DPSP et la Direction de l’Urbanisme, Préfecture de police : où êtes vous, que faites vous ? Comme l’a de son côté fait savoir un récent article du journal Libération, Madame Hidalgo, Madame Pécresse aussi, où êtes vous, que faites vous pour réagir contre cette nuisance environnementale incontestable qui nuit à la santé des riverains et la consommation nocive d’alcool qui y est étroitement liée ?

 

[Suivant...]