LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Nos résultats :la concertation

BILAN : LE DIALOGUE AVEC LES AUTORITÉS

PRODUIT DES RÉSULTATS,

MAIS LA PLUPART SONT TRÈS INSUFFISANTS

 

La présentation chronologique de nos résultats fait apparaître qu’il est de moins en moins possible d’obtenir des résultats concrets par la voie du dialogue avec nos élus. Nous l’avons dénoncé dans le cadre des 7ès assises nationales de l’environnement sonore, le 15 octobre 2014 où dans un atelier dédié au thème : LA VILLE OU COMMENT CONCILIER ÉCONOMIE, DYNAMISME ET TRANQUILLITÉ DES RIVERAINS ?nous représentions le Réseau « Vivre Paris ! » (présentation Powerpoint - notre présentation écrite)

 

LA CHARTE DE QUARTIER DE JUILLET 2012 : UNE EXPÉRIENCE DÉCEVANTE

 

 

En 2003, nous avions activement participé à une tentative de charte quia avorté faute de mobilisation des commerçants (pour en savoir plus)

 

En 2013, nous avons été contraints de dénoncer la charte de quartier que nous avions signée en juillet 2012, car la mairie du 13 n’a pas mis en œuvre les conditions de la réussite de son entreprise, comme si la seule chose qui importait était d’avoir signé et communiqué sur cette « action », alors que la véritable action municipale aurait consisté à faire vivre la charte. Mais nous avons été confrontés à :

             Des réunions de suivi insuffisantes et inorganisées pour réaliser le seul objectif qui importait : suivre              les évolutions des pratiques des établissements et de leur clientèle au cas par cas, réfléchir à la façon              d’amener au respect de l’ensemble des éléments de la règlementation visés par la charte et, pour le              maire du 13è, solliciter les autorités compétentes (direction de l’urbanisme de la Ville et Préfecture de              police) pour mettre en œuvre l’arsenal contraignant si nécessaire.

               L’absence de moyens pour suivre les évolutions au cas par cas et trancher entre la parole des              patrons des établissements (et leurs supporters) et la parole de l’association (et ses membres et              sympathisants) reprochant une augmentation notoire des nuisances

             Une interprétation municipale de la charte en faveur des riverains et l’anéantissement consécutif de              la seule valeur ajoutée par rapport aux textes réglementaires : le remisage des terrasses à 22H 00.

             [Pour en savoir plus sur cette expérience de charte…]

 

En 2015, nous avons pu enfin produire les résultats de mesurages des niveaux sonores de notre quartier, réalisés sur plusieurs mois, montrant un véritable danger pour la Santé [lire]

 

Mais la Marie est restée sourde, n’accusant même pas réception de nos courriers.

 

Nous avons maintenu nos critiques de la politique municipale sur notre site internet et à travers des tracts, en soulignant que la nomination d’une élue adjointe au commerce comme référent-nuit de l’arrondissement et chargée du suivi de la charte n’était pas opportune

 

Fin 2017, nous avons finalement réintégré le comité de suivi de la charte.

 

Le conseil de quartier a de son côté demandé à participer à ce comité.

L’élu d’arrondissement référent nuit a changé.

 

Il a fallu attendre décembre 2019 pour que nous puissions effectivement participer à une réunion, les commerçants n’étant plus en mesure d’y être représentés car leur association avait été dissoute. Bien qu’il nous ait été annoncé que cette dernière ait été reconstituée, aucun commerçant n’a participé à la réunion du 12 septembre 2018, dont nous espérons qu’elle débouche sur des résultats tangibles [lire]

 

 

AMÉNAGEMENT DE LA RUE DES CINQ DIAMANTS / UNE EXPÉRIENCE RÉUSSIE POUR UN RÉSULTAT DURABLE DEPUIS 1997

 

·  LRDBAC a négocié pied à pied avec la mairie à l’époque du ré aménagement de la rue des Cinq Diamants (postérieur à celui de la rue de la Butte aux Cailles). Expérience oblige !

·  But : que les trottoirs et espaces de stationnement ainsi déterminés permettent d’éviter la création de terrasses, jusqu’alors inexistantes, mais convoitées par les commerçants.

·  Résultat : dans l’ensemble, des établissements plus paisibles dans cette rue et une meilleure qualité de vie (sauf au croisement de la rue Jonas).

·  

 

LA PRÉSENCE SUR LE TERRAIN DE RÉGULATEURS MUNICIPAUX ("ISVP"), UNE RÉUSSITE ÉPHÉMÈRE ENTRE 1993 ET 1994, ABSOLUMENT PAS EGALÉE PAR LES « PIERROTS DE LA NUIT »

 

·  En 1993 et 1994, ils ont circulé en tenue de 21h00 à 3h00, sans arme, mais en restant en contact avec le commissariat toutes nos nuits pendant quelques années et beaucoup amélioré le quartier par des interventions auprès des commerçants et des passants.

·  La Mairie de Paris les a supprimés pour des raisons d’incompatibilité entre la fonction et le statut. Mais elle n’a pas recherché à créer le moule statutaire adéquat, sans doute pour des raisons d’économie. C’est regrettable ! Nous avons demandé qu'ils reviennent !

·  Le 4 juillet 2007 : nous recevons une non réponse du Maire qui "a pris connaissance avec attention" de notre courrier et qui se dit "sensible à (nos) préoccupations" par lettre du 4 juillet2007 rédigée par le directeur adjoint de cabinet.

·  Fin 2010, après les "états généraux de la nuit parisienne", la Ville de Paris a repris la question de la médiation de rue. Mais sous des modalités bien moins efficaces que l'expérience que nous avions eue :

·  Les "Pierrots de la Nuit" qui ont vocation à faire de la pédagogie de terrain habillés en clowns et de façon artistique. Ils sont si discrets qu'on ne les voit pas dans beaucoup de quartiers où ils sont programmés, dont la Butte aux Cailles. De leur propre témoignage, les réactions que leurs interventions provoquent sont inégales et, quand elles ramènent le calme, ce n'est que pour une durée qui n’excède pas quelques minutes. L'expérience de Barcelone dont se prévaut la Ville de Paris est controversée. On peut discuter de la rationalité de la dépense importante engendrée (cf. Bilan du Réseau « Vivre Paris ! » aux 7ès assises nationales de l’environnement sonore le 15 octobre 2014 et (pour un bilan plus général des états généraux de la nuit parisienne initiés par la Ville de Paris en 2010).

Ni la Mairie, ni le Commissariat n'ont cherché à répondre à la demande de l'association pour y parvenir.

·  Les « correspondants de nuit » sont dédiés à des situations de délinquance d'un autre ordre que le tapage et n'ont pas vocation à traiter nos problématiques selon la position de la mairie de Paris quand M. Delanoë était maire. Madame Hidalgo a promis la création de « brigades vertes » pour y remédier. Mais aucun élément concret n’en est résulté 6 mois après son élection.

 

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