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LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Actions spécifiques, Gestion des clients devant les bars: Service de boissons sur la voie publique

Jérôme COUMET, Maire du 13è écrit le 15 mai 2014 :

« je n’ai pas constaté de débordements »

 

 

Le 1er avril 2014, LRDBAC a écrit à M. COUMET :

 

« La perspective de l’annulation entrevue il y a peu, puis l’arrêt qui l’a prononcée, ont accentué le phénomène de façon très perceptible pour les habitants de notre quartier qui sont exposés aux nuisances. ».

 

L’association lui a demandé :

 

- « de bien vouloir déterminer et veiller à la mise en œuvre effective des moyens qui permettraient de parvenir aux mêmes résultats que ceux visés par l’arrêté, à savoir :

Protéger les habitants contre les nuisances sonores nocturnes

Protéger tout un chacun contre l’insalubrité provoquée par l’alcoolisation

Eviter que l’agitation ne favorise l’insécurité pour les personnes et les biens. »

- « de confirmer que cet appel au secours de vos administrés a été entendu et de [les] tenir au courant de la façon dont [il entendait] y répondre. »

 

Dans sa réponse du 15 mai suivant, le Maire d’arrondissement écrit :

 

1/ Dans un texte typographié :

 

Þ Ne pas disposer de pouvoirs de police (Notez qu’il ne dit rien des pouvoirs de la Ville de Paris en matière d’octroi ou de retrait des autorisations de terrasses qui pourraient être la contrepartie du respect du devoir de bon voisinage des établissements — Notez aussi que M. Coumet omet de rappeler que le Maire de Paris dispose du pouvoir de police dans le cas particulier de la tranquillité publique, pouvoir dont il délègue la mise en œuvre à la Préfecture en la dotant d’un budget pour réaliser des missions que la Ville peut donc décider).

Þ Avoir une démarche « fondée sur l’écoute, la volonté que les différentes parties dialoguent et la persuasion, tout en restant vigilant quant à l’évolution de la situation ».

Þ S’être « rapproché des professionnels qui se sont engagés à continuer à s’inscrire dans la charte de la vie nocturne pour le quartier […], mais également de la préfecture et du commissariat qui ont affirmé qu’ils seraient très présents afin que la réglementation soit strictement respectée ».

 

Voici qui était prometteur. MAIS…

 

2/ Dans le post-scriptum manuscrit, on lit :

 

« Je suis volontairement passé à plusieurs reprises le soir à la Butte… et je n’ai pas constaté de débordements. J’y ai vu, en revanche, des rondes de police ».

 

Voici qui dit que le Maire ne perçoit pas ce que perçoivent ceux qui sont exposés aux nuisances et qu’il renvoie à l’arbitrage des constatations policières…

LRDBAC est un rien perplexe sur la raison qui a poussé M. Coumet à prendre la plume pour préciser qu’il n’a rien constaté...

D’autant plus que nous qui habitons le quartier et ne faisons pas qu’y passer , des débordements, on en voit et non contents de les voir, on les entend.

Rien de surprenant quand la rue se présente de façon très  courante comme ceci :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces photos ont bien été prises après l’annulation de l’arrêté et à des jours différents. On pourrait en prendre à l’infini.

 

Quant aux rondes de police, à vrai dire, nous, on n’en voit pas tant que cela. Et comment la police pourrait-elle être au sens strict « très présente » quand on la sait débordée par tant d’autres choses ?

 

Il existe aujourd’hui des procédés d’objectivation des nuisances : sondes électroniques établissant des courbes d’émergence sonore (sans enregistrement des sons ou voix) avec systèmes d’alerte en direction des établissements et du commissariat.

Pourquoi M. Coumet n’y recoure-t-il pas ?

Cela fait des années que LRDBAC le lui demande, mais que les commerçants et l’association « Le collectif les Cailleux » s’y opposent.

 

Mais pourquoi donc ces commerçants et particuliers qui les soutiennent ont-ils peur d’une objectivation de la mesure des nuisances ?

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