Rectangle à coins arrondis:

LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

 

 

Nos actions auprès de la Mairie du XIIIème (suite):

Réunions du comité de suivi de la charte de la Butte-aux-Cailles:Et un arrêté préfectotal pour limiter la vente à emporter et la consommation d’alcool sur la voie publique en soirée ?

 

Une réunion du comité de suivi de la charte de la Butte aux Cailles a clarifié la position de la mairie d’arrondissement concernant la perspective qu’un arrêté préfectoral intervienne afin de limiter la vente à emporter et la consommation d’alcool sur la voie publique en soirée.

 

Le marie du 13è, M. Jérôme COUMET  et l’élu-référent nuit, M. Stéphane FERRIER ont cosigné une lettre en faveur d’un arrêté préfectoral qui ne viserait que l’alcool vendu par des épiceries ou supérettes du quartier au-delà de 21H00.

 

Cette demande de la mairie du 13è est une avancée pour deux raisons :

 

-      Elle constitue par elle-même une reconnaissance des troubles à la tranquillité publique dans notre quartier et la volonté de protéger  la santé des habitants et des consommateurs d’alcool sur la voie publique.

-      Elle atteste  qu’au stade où les choses en sont, une mesure d’interdiction s’impose.

Mais la demande de la mairie du 13è est une avancée timide, qui n’est pas à la hauteur de ce qui était demandé par le conseil de la Ville de Paris dans le vœu voté en 2017. Son objet limité ne permet pas espérer qu’elle apporte une réelle solution aux problèmes que nous vivons depuis un long temps :

 

-      Elle ne vise que la vente par les épiceries et supérettes proches des rues où sont les bars. Or, jusqu’à présent, la vente à emporter des bars et restaurants du quartier a été la cause majeure de la consommation sur la voie publique :

o   12 établissements vendent de l’alcool dans des gobelets plastiques (donc « vente à emporter »  selon la loi) et ces ventes massives provoquent des attroupements de plusieurs à de nombreux endroits du quartier. Devant les établissements eux-mêmes, on compte souvent plusieurs dizaines de personnes et on en compte encore beaucoup d’autres sur le trottoir en face ou quelques mètres plus loin. Il y a aussi des petits groupes qui circulent d’un point à un autre du quartier verre à la main.

o   Les rues du quartier comptent une épicerie (rue de la Butte aux Cailles) qui ferme très tard et une supérette (rue Jean-Marie Jégo) qui ferme déjà à 21H00.

-      Elle ne concerne pas la consommation d’alcool sur la voie publique, qui resterait donc sans limite particulière. Ce d’autant plus que le risque est fort que les consommations soient achetées en arrivant dans le quartier un peu plus loin (et pourquoi pas en allant rapidement se ravitailler à trottinette…).  Donc, aucun rempart suffisant pour nous protéger contre le risque qui a été signalé lors de la réunion d’une augmentation de la fréquentation alcoolisée du quartier sans consommer dans les bars.

C’est ce qui explique que notre association ait elle-même demandé à Monsieur le Préfet de police de Paris un arrêté plus large englobant, en soirée, la vente d’alcool par les bars et restaurants du quartier ou autres établissements ainsi que l’interdiction pure et simple de consommer de l’alcool sur la voie publique hors cadre d’une exploitation régulière des terrasses autorisées. 

 

Nous ne voyons pas ce qui, du point de vue de l’intérêt général, pourrait justifier que nos rues se transforment quotidiennement et en toutes saisons en une vaste terrasse bruyante.  Tout au contraire. Nous avons toutes les raisons de penser que la vente à emporter est une véritable poule aux œufs d’or sans laquelle leurs affaires ne péricliteraient pas. Si certains établissements sont trop petits à l’intérieur pour cela, autant considérer que ces locaux  ne sont pas adaptés à la destination commerciale ambitionnée par leurs exploitants, l’impasse dans laquelle ils se dont mise relevant de la seule responsabilité des exploitants concernés (plus d’info sur notre conception de l’usage de l’espace public).