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LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Réseau « Vivre Paris ! » est devenu « Association Réseau Vivre Paris ! »

Le réseau Vivre Paris ! est devenu l’Association loi de 1901 Réseau Vivre Paris !

Point d’étape sur ses objectifs

 

L’association Les Riverains de la Butte aux Cailles a fait partie des fondateurs du Réseau Vivre Paris ! qui s’est constitué en 2010. En 2018, ce réseau s’est transformé en Association loi de 1901.

C’est l’occasion de faire un point sur ses objectifs.

 

Du Réseau informel à une association loi de 1901 déclarée. Le 20 juin 2018, le Réseau informel « Vivre Paris ! » a été constitué en association loi de 1901 (Association Réseau Vivre Paris ! / ARVP !).

 

L’objet de l’association. Cette association entend continuer l’action menée sous un statut plus informel depuis 8 ans. Son objet est ainsi  « de réaliser des actions relatives spécialement au cadre de vie des habitants et à la circulation des piétons ainsi qu’à la tranquillité nécessaire au repos et à la santé de chacun dans son domicile » (lien pour les statuts : http://www.reseau-vivre-paris.fr/wp-content/uploads/2018/09/2018-09-03_prefecture_statuts_signes.pdf).

 

Ce champ d’action reste volontairement limité. Car il ne s’agit pas pour les associations locales qui sont aujourd’hui membres de l’ARVP ! d’englober tout sujet relatif à la vie des parisiens, autre projet peut-être concevable, mais qu’elles considèrent comme illusoire ou hypocrite ou encore tout simplement décalé par rapport à leur propre objet social.

 

Ce champ d’action est, au demeurant, déjà très vaste, puisqu’il vise différentes pratiques « festives » en forte expansion, dont il est incontestable qu’elles nuisent à la sécurité et la santé des parisiens, de même qu’elles bafouent une conception républicaine de l’espace public et de son bon usage.

 

Les pratiques « festives » diurnes ou nocturnes visées. À ce titre, ARVP ! regroupe des associations qui ont en commun de contester que des rues ou des quartiers soient transformés en vastes terrasses à ciel ouvert ou en salles de concert, le jour et /ou la nuit. Ce, avec ou sans autorisations de la Ville / via l’installation à l’extérieur d’un mobilier destiné à la clientèle d’un établissement ou sans installation / via le phénomène de la vente à emporter et la constitution sur différents sites de groupes de personnes consommant debout devant les bars ou debout ou assis à divers endroits à proximité du point de vente.

 

Les droits fondamentaux défendus. ARVP ! et ses membres veulent obtenir que les parisiens soient protégés contre les nuisances causées par les pratiques des commerces ou les comportements des usagers de l’espace public (qui ne sont plus seulement de passage). ARVP ! en appelle donc à une vie touristique et à des nuit parisiennes maîtrisées, de sorte que chacun puisse vivre dans son domicile sans être perturbé par le bruit des activités « festives » du voisinage et que chacun puisse circuler sans entrave sur les trottoirs, ce qui correspond à la défense de droits fondamentaux reconnus par la Cour européenne des droits de l’Homme.

 

Cette action n’est pas détachée de la protection plus large de l’intérêt général. En particulier, elle rejoint les préoccupations sanitaires primordiales, aussi bien lorsqu’il est question de la propreté  de l’espace public mise à mal lorsque les pratiques « festives » ne sont pas maîtrisées (déjections « festives » sur la voie publique et autres), que lorsque l’on envisage le problème sous l’angle de la lutte contre l’alcoolisation et autres pratiques addictives et que l’on conteste que la nuit « festive » puisse être toujours plus  dominée par les lobbies des brasseurs et alcooliers.

L’appel fait aux autorités publiques. Les associations membres de l’ARVP ! considèrent que les autorités publiques ne doivent pas se défausser de leurs responsabilités. Elles contestent les politiques publiques, qui ont trop souvent les faveurs des mairies et préfectures voire de l’Etat, qui consistent peu ou prou à déléguer la régulation des nuits à des associations privées, telles que l’association AMUON (Pierrots de la nuit) ou l’association Culture Bar-bars. Elle a démontré la situation de conflits d’intérêts de ces structures, dominées par des représentants des lobbies de la nuit, dont certains patrons d’établissements notoirement connus pour les nuisances qu’ils infligent à leur voisinage (http://www.reseau-vivre-la-ville.fr/wp-content/uploads/2016/06/03_le-vrai-DEF-BAT-AP-Lobbies-31-mai-2016.pdf ).

 

Dans sa configuration informelle, le Réseau « Vivre Paris ! »,  a, par le passé, été l’interlocuteur des autorités publiques pendant 10 ans : préfecture, mairie et même ministère de l’Intérieur dans le cadre des actions du Réseau « Vivre la Ville ! »-France, qu’il a par ailleurs créé avec des associations réparties sur tout le territoire national (lien : http://www.reseau-vivre-la-ville.fr/).

 

L’ARVP ! restera un interlocuteur incontournable de par le nombre des associations locales qu’elle représente. Elle considère que les échanges avec les autorités doivent, à l’avenir, être plus structurés pour pouvoir espérer qu’ils deviennent réellement fructueux. Nous rappelons que nous n’avons nul besoin d’un espace de simple d’expression collective de nos doléances. Nous maintenons donc avec vigueur nos critiques sur le fonctionnement du conseil de la nuit (http://www.reseau-vivre-paris.fr/2017/06/intervention-du-reseau-vivre-paris-au-conseil-de-la-nuit-20062017/) ainsi que nos attentes vis-à-vis de la préfecture que nous ne pouvons que trop rarement rencontrer (http://www.reseau-vivre-paris.fr/2018/05/le-reseau-vivre-paris-recu-a-la-prefecture-de-police-de-paris/ ).

 

L’indépendance de l’association par rapport aux groupes de pression. ARVP ! entend agir, à l’abri des pressions politiciennes ou lobbyistes, quelles que soient leurs formes et intermédiaires.

 

Zone de Texte: Pour en savoir plus : http://www.reseau-vivre-paris.fr/qui-sommes-nous/